Ils sont partout, indiscrets, fouineurs, sans aucune pudeur ni le moindre scrupule. Ils commentent tous nos faits et gestes, sont là sans y être vraiment et savent rester insaisissables. Surtout, ils ne ressentent aucune contrainte morale, adorent appuyer là où ça fait mal et ont la désagréable habitude de ne jamais la boucler quand ils le devraient.
Les journalistes ? Non, pire, les petits hommes verts !
Ne pensez pas trop fort à eux, vous seriez capables de les faire apparaître ! Demandez donc à Luke Deveraux quels sont les dangers d'une imagination trop développée et il vous répondra que, pour être heureux ou tout du moins pas misérablement malheureux, il vaut mieux ne pas chercher à savoir à quoi peuvent bien ressembler les Martiens.
Si, malgré tous ces avertissements, la curiosité est la plus forte, penchez-vous sur ce jeu de massacre des plus réjouissants (Martiens, go home !, Frederic Brown, Folio SF, 2008, première édition 1954).
mercredi 10 décembre 2008
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2 commentaires:
Monsieur Fernand a bon goût. parfois, au bureau, j'ai l'impression d'avoir un martien à mes côtés. Suis-je normale?
Salut mon grand,
J'avais moi aussi un blog et je l'ai bazardé. Pour vivre heureux, vivons cachés, comme tu le dis dans un de te premiers posts. Ouais, sauf que trop planqué, t'arrive même plus à te trouver toi-même. Bref. Ca me donne envie de m'y remettre. Au fait, je suis le mec avec qui t'a bu et un peu dîné mercredi soir.
Bises. J'espère que ça roule pour toi.
PS. Joli ce gris. La sobriété, y'a que ça de vrai. Indémodable. Toi t'as lu Vénylia.
PS2. J'ai résolu mes problèmes d webcam. Je suis sur Skype now.
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