Non, ce n'est pas l'appel aviné d'une bande de lycéens rennais tous plus ou moins gauchistes, dont le seul plaisir enfantin est de gâcher les fêtes de leur ministre. C'est au contraire une étape supplémentaire et raisonnée sur le chemin menant au bonheur (nous tenons à le préciser, vous êtes ici sur un blog sérieux).
Reprenons donc. En ces temps maussades et vaguement démoralisants où la seule perspective capable de nous arracher un sourire au lever est la certitude que notre petit timonier national veille à notre avenir, il est des fois où un petit fix de bonheur insurrectionnel est conseillé. Cependant, l'atmosphère actuelle n'est pas vraiment à la mansuétude pour les agités et une nuit au poste n'a jamais rendu personne heureux, sauf ceux qui sont payés pour y passer leur vie, mais c'est un autre sujet.
Comment vous y prendre pour être un insurgé en évitant les petits inconvénients afférents ? C'est très simple. Installez-vous tranquillement dans votre canapé douillet, ou ce qui en tient lieu. Lancez-vous alors dans le visionnage de Paris brûle-t-il, grand film euphorisant de René Clément (1966), à la distribution certes un peu bas de gamme (Belmondo, Delon, Signoret, Kirk Douglas, Claude Rich, ...) mais tout le monde ne peut pas se payer Steven Seagal...
Ce qui commence comme un film de plus sur cette période où l'on était plus libre selon certains se transforme rapidement, sans doute suite à un message subliminal financé par le PCF, en une identification forcenée. Le colonel Rol (Bruno Cremer) devient un héros mythique qui vous ferait adhérer à la section d'Arcueil en moins de deux, c'est dire...
Au bout de 3 heures (et oui, il faut ce qu'il faut), vous avez libéré Paris ! Si après ça, vous n'êtes toujours pas heureux, allez habiter à Chartres, vous ne méritez pas mieux !
PS : Si vous tiquez à l'idée de dépenser 15 euros pour un DVD zone 1 (c'est-à-dire illisible pour la plupart des lecteurs), vous avez raison, Monsieur Fernand vous appuie de tout cœur. Nous pourrions vous inciter à ne pas céder à ce diktat imposé par des ayant-droits avides et des producteur cupides, voire même vous conseiller de passer par des moyens de téléchargement que la morale de la FNAC réprouve. Mais ici, nous faisons dans l'honnête, donc, à vous de voir...
vendredi 19 décembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Cher Monsieur Fernand, suite à votre post, nous avons décidé d'organiser des projections non-stop de Paris brûle-t-il dans la salle Georges Séguy du multiplexe Jeannette Thorez-Vermeersch. Séance le mercredi avec Smarties pour les moins de six ans de l'école Jacques Duclos.
Enregistrer un commentaire